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Publié par Jean Poche

 

J'ACCUSE
 

Puce accuse J'accuse nos banques d'irresponsabilité, d'incompétence et de collusion avec le pouvoir.

Elles jouent avec votre épargne, elles calculent mal les risques (quand elles les calculent), elles prétendent qu'elles peuvent maîtriser l'incertitude... et quand tout cela s'est soldé par une crise qui a ébranlé les fondements même du système monétaire mondial, c'est dans VOTRE argent que l'Etat a puisé pour réparer les dégâts.

Puce accuse J'accuse la Banque centrale européenne de manipulation monétaire et de prise de risques excessifs.

Elle trafique les taux d'intérêt, elle prête de l'argent qui n'existe pas, elle a maquillé la crise et fermé les yeux sur des fricotages comptables et financiers qui mettent aujourd'hui encore la Zone euro en danger. Et une fois encore, quand il faut mettre la main à la poche pour renflouer le navire, c'est VOTRE argent qui sert au sauvetage.

Puce accuse J'accuse la presse et les médias de corruption intellectuelle et d'aveuglement.

Alors qu'ils sont censés être le "quatrième pouvoir", les médias piétinent leur devoir d'investigation et de remise en question de la propagande d'Etat. Ils se contentent désormais de servir une pensée formatée et des commentaires complaisants sur les statistiques... et VOUS êtes la victime de cette désinformation qui vous empêche de prendre les bonnes décisions pour votre vie et votre argent.

Puce accuse J'accuse le gouvernement de corruption, de mensonge et de parjure.

Pour rester au pouvoir, nos politiciens financent sciemment par la dette des promesses électorales qu'ils savent intenables. Ils achetent leurs électeurs à coups de redistribution : une politique facile et lâche consistant à prendre aux uns (sans leur accord) pour s'acheter les faveurs des autres. Cela fait des décennies que ça dure -- à gauche, à droite, d'un bout à l'autre du spectre politique --, et que VOUS payez les pots cassés de leur manque de courage.

 

Il est temps que cela cesse !

Cher Concitoyen,

J'ai bien conscience que ma démarche va en choquer plus d'un.

Je m'attends à recevoir des lettres de protestation, des menaces... ou pire. On ne lance pas ce genre de message sans retombées.

Il ne s'agit pourtant pas d'une croisade personnelle. Je ne connais pas les gens que j'accuse. Je ne les ai jamais rencontrés... et je ne leur voue aucune haine individuelle.

Il ne s'agit pas non plus d'inventions ou d'attaques gratuites : toutes les informations que vous découvrirez dans ces lignes sont authentiques, vérifiables et accessibles à quiconque se donne la peine de chercher un peu.

Je me contente de faire un constat concernant ceux qui sont aux commandes aujourd'hui -- ceux qui contrôlent notre gouvernement, notre argent, notre vie.

Et ce constat est extrêmement simple : on se paie votre tête.

A tous les niveaux de décisions, on se paie votre tête.

Politique, économie, finance... Nos dirigeants se croient désormais tout permis -- parce que vous êtes là pour payer leurs pots cassés.

Il y a trop longtemps que cela dure. Le moment est venu de réagir.

Pourquoi spécialement maintenant ? Parce que par la faute des banques, des autorités européennes, de nos gouvernants -- et, dans une large part, des médias --, nous sommes actuellement face à une crise qui ne ressemble à rien que notre pays ait jamais connu.

Cette crise est en train de faire bien plus de dégâts en France, que les krachs boursiers de 2008 ou même que la crise économique de 1929.

Elle pourrait mettre fin à la sécurité, à la tranquillité et au niveau de vie que l'on pourrait tenir pour acquis dans un pays développé du début du 21ème siècle.

Ce qui nous arrive affectera sans aucun doute vous, moi et tous les autres Français.

La première phase a déjà commencé. En fait, comme je vous le prouverai dans un instant, la France est dans un état de crise perpétuelle depuis près de 40 ans.

A cause d'un système politique, économique et bancaire corrompu et sclérosé, vous pourriez assister dans les mois et les années qui viennent à...

Un gel des marchés monétaires qui vous empêchera d'accéder à votre épargne et à vos dépôts bancaires.

Une inflation galopante causant une augmentation spectaculaire des prix sur des choses aussi essentielles que le pain... ou le papier toilette.

Une hausse en flèche des taux d'intérêt qui provoquera des ravages dans votre épargne retraite.

Des millions supplémentaires de gens au chômage, sans le moindre signe d'amélioration en vue.

Et une France qui aura sans doute perdu son rang dans le monde -- pour très longtemps, voire définitivement.

Bien entendu, une crise de cette ampleur ne se produit pas du jour au lendemain. Ce désastre se construit depuis des décennies -- et il a pris de la vitesse depuis 2008, se nourrissant des taux d'intérêt artificiellement bas... des plans de relance... et de la surchauffe des planches à billets.

Je vous montrerai dans un instant comment tout cela s'est produit -- et comment le système tout entier, depuis votre banque de quartier jusqu'au président de notre pays, est responsable de cet état de fait.

Lorsque cet événement finira par entamer sa phase finale -- la plus dévastatrice --, de nombreux Français seront complètement pris de court.

C'est pour cette raison que je vous écris aujourd'hui.

Tandis que nos élus se disputent sur lequel d'entre eux aura la plus grosse part du gâteau... et tandis que la presse grand public détourne votre attention avec des affaires aussi "importantes" que le mariage homosexuel ou le destin d'une lycéenne de 15 ans... vous méritez de savoir ce qui nous attend dans un proche avenir... et comment cela change tout ce que vous tenez pour acquis en France.

Tandis que le reste du pays se laisse distraire par le travail dominical, la semaine de quatre jours dans les écoles et autres questions "vitales"... vous pourriez être en train de vous préparer et vous protéger des retombées de ces décennies d'incurie gouvernementale et financière.

Lorsque ces conséquences commenceront à se faire sentir, vous voudrez pouvoir protéger tout ce que vous et votre famille avez travaillé si dur à construire.

Aujourd'hui, je vous révèlerai de vrais chiffres qui vous aideront à mesurer exactement l'état de notre économie et de notre pays. Je vous dirai également comment vous préparer ; il suffit de mettre en place dès maintenant trois mesures très simples... qui pourraient vous permettre de continuer à vivre confortablement pendant que tout cela se produit.

Mais avant cela, je pense qu'il est essentiel que vous compreniez bien qui sont vos adversaires dans ce combat pour préserver votre prospérité...

 

Le système bancaire ne repose plus sur RIEN --
et vos dépôts sont en première ligne

Je ne vais pas revenir sur la crise bancaire de 2008 -- vous savez déjà probablement tout sur les manoeuvres des banques à l'époque et les plans de sauvetage de plusieurs milliards d'euros qu'il a fallu mettre en place.

Plus jamais ça, ont dit les politiciens et les autorités de régulation mondiales.

Citation Barack Obama

Citation Nicolas Sarkozy

Citation Christine Lagarde

Résultat de toutes ces vertueuses indignations et appels à la réforme ?

Il suffit d'un coup d'oeil au graphique ci-dessous. Il compare les bilans des six plus grosses banques françaises -- c'est-à-dire leurs engagements, leurs actifs et ce qu'elles prêtent... avec leurs fonds propres -- c'est-à-dire ce qu'elles ont réellement dans leurs coffres et qui doit servir à payer la casse si vraiment les choses tournent mal.

Regardez, c'est vraiment édifiant.

Actif total des 6 premières banques françaises

Non seulement les banques n'ont pas réduit les sommes qu'elles jouent au quotidien sur les marchés suite au choc de 2008... elles les ont même augmentées.

On arrive à plus de 7 000 milliards d'euros d'engagements au total pour nos grandes banques.

Le PIB français était de 1 800 milliards d'euros en 2012 : les banques françaises jonglent donc actuellement avec des montants représentant près de quatre fois le PIB national !

... Et ne vous y trompez pas : c'est votre argent qui sert de nantissement à ces engagements si astronomiques qu'ils en deviennent littéralement irréels.

Cela mérite quelques explications.

Voyez-vous, l'autre face du miroir, ce sont les fonds propres. Plus une banque prend d'engagements, plus ses fonds propres devraient augmenter. Leur croissance devrait être proportionnelle aux risques auxquels s'expose la banque... et même supérieure, puisque à ce niveau de taille, si une banque fait faillite, les dommages sont colossaux.

Or que voit-on sur le graphique ci-dessus ? Depuis 2008, c'est à peine si les banques ont accru leurs fonds propres !

Quelques exemples ? Voici un petit aperçu de la situation des plus grandes banques françaises à la fin du 2ème trimestre 2013, en milliards d'euros :

 
Engagements
Fonds propres
Effet de levier
BNP Paribas
1 359
51,5
Plus de 26 fois
les fonds propres !
Société Générale
894
27
Plus de 33 fois
les fonds propres !
Crédit Agricole
1 301
19,4
Plus de 67 fois
les fonds propres !

Mais la véritable garantie d'une banque, en fin de compte, ce ne sont pas ses fonds propres. Ce sont bien les déposants et les contribuables. Vous.

Il ne faut pas oublier que pour fonctionner, une banque achète vos dépôts, ou de l'argent, et prête ensuite cet argent. Elle réalise sa marge en prêtant plus cher qu'elle n'achète. Pour acheter de l'argent autre que vos dépôts, on dit qu'elle lève de l'argent sur les marchés.

Comme c'est une banque, les marchés acceptent de lui prêter moins cher. En effet, si les affaires de la banque tournent mal, ce seront les actionnaires, les fonds propres (l'argent qui appartient réellement à la banque) et la Banque centrale qui paieront la casse. Or la Banque centrale... ce sont les contribuables, vous et moi.

Fortes de ces privilèges, nos banques sont devenues irresponsables puisqu'elles savaient qu'elles ne paieraient pas les pots cassés.

Elles ont laissé grossir leurs bilans en se croyant immunisées contre tous les risques et en faisant croire aux marchés que lesdits risques étaient contrôlés.

Oh, nous avons entendu de beaux discours, suite à la crise de 2008. Régulation, "Bâle 3", stress tests (rappelez-vous... Dexia les passait haut la main en juillet 2010 -- avant de sombrer à peine un an plus tard !), moralisation... On allait voir ce qu'on allait voir !

Et on a vu.

puce La loi de séparation bancaire ?

Les banques n'ont pas été morcelées. Une loi de cantonnement de leurs activités spéculatives a finalement été votée -- à grand'peine -- en juillet 2013. Mais d'après Jean-Jacques Legendre et Christophe Caffard, respectivement ancien opérateur en salle de marché et avocat spécialisé en droit bancaire, dans un éditorial publié par Le Monde c'est là "une réforme en trompe l'oeil" :

Citation séparation bancaire

puce Les banques systémiques -- c'est-à-dire les banques "trop grosses pour faire faillite" ?

Ah là, on a agi. On n'a reculé devant rien. On en a fait... une liste. Une belle liste officielle, composée par les doctes économistes du G20, compilant les 28 banques les plus risquées au monde (avec quatre banques en lice, la France est bien représentée...). Certes, ces établissements sont toujours garantis par vous, vos enfants et vos petits-enfants sur sept générations -- mais au moins, on a la liste !!


puce Les produits dérivés ?

Ces produits financiers permettent de faire jouer des effets de levier colossaux ; ils ont transformé la finance en un véritable casino où l'on peut parier sa mise des dizaines, voire des centaines de fois. Eh bien... dès la fin 2011, ils étaient revenus au même niveau que juste avant la crise de 2008, soit 700 000 milliards de dollars. Oui, 700 000 milliards -- un sept suivi de 14 zéros. Vous avez du mal à imaginer une telle somme ? Sachez qu'elle représente près de 10 fois le PIB mondial.


Le moindre événement, le moindre choc faisant vaciller les marchés, le moindre remous en Zone euro... et tout cet édifice pourrait s'effondrer comme un château de cartes. Comme en 2008... mais en pire.

Et personne ne s'en inquiète.

Pourquoi donc ?

Parce que banques et Etats s'entendent comme larrons en foire. D'ailleurs les mêmes personnes passent allégrement des unes aux autres et vice-versa, tant aux Etats-Unis qu'en France ou en Europe.

Henry Paulson ? Ministre des Finances américain et ex-PDG de Goldman Sachs.

Mario Draghi, actuel président de la BCE ? Un ancien de Goldman Sachs.

Plus proche de nous, regardez les liens entre Christine Lagarde, ministre de l'Economie au moment des faits, et le Crédit Lyonnais...

Et que dire de François Pérol ? Secrétaire-général adjoint de l'Elysée lorsque Nicolas Sarkozy était au pouvoir, il est désormais président du groupe Banque Populaire-Caisse d'épargne... et en délicatesse avec la justice pour "prise illégale d'intérêt".

Citation anonyme

Et en France ? Pareil. Qui rachète les emprunts d'Etat de la France et en truffe vos livrets et assurances-vie ? Les banques : leurs détentions d'obligations françaises sont passées de 7% de leurs actifs en 2007 à 13% aujourd'hui.

Eh oui ! Il faut bien que la France surendettée place facilement ses émissions obligataires. Et pour une banque, c'est une opération "en or" : les emprunts d'Etat présentent un risque nul... puisqu'un pays ne peut pas faire faillite, c'est bien connu. Demandez à l'Islande, l'Irlande, la Grèce, le Portugal ou Chypre.

Depuis des années, les banques sous-estiment les dangers qui pèsent sur elles, calculent mal leurs risques, jouent de l'argent qui ne leur appartient pas -- et ne paient jamais les conséquences de leurs erreurs.

De la manière dont je vois les choses, les copains énarques se serrent les coudes. Je me sauve, tu me sauves, nous nous sauvons...

... et vous payez.

Mais puisqu'on parle du gouvernement, ne nous arrêtons pas en si bon chemin.

 

Il est temps de dire stop !

Vous n'avez pas à être la victime de l'irresponsabilité et de l'incompétence de ceux qui nous contrôlent et contrôlent notre argent.

Mais -- et je n'insisterai jamais assez sur ce point -- vous devez avoir un plan avant que cette crise ne passe au niveau supérieur.

Dans ce message, je vous détaillerai trois mesures simples que vous pouvez prendre maintenant pour vous protéger, vous, votre argent et l'avenir financier de vos proches.

Ne vous inquiétez pas : il ne s'agit pas de vous construire un abri anti-atomique ou de vous convertir à une vie en autarcie dans le Larzac.

Et même si je me trompe sur l'ampleur de la crise qui est en train de déferler sur la France... même si les autorités trouvent de nouveaux tours de passe-passe pour retarder l'inévitable quelques années encore... ces trois mesures pourraient vous aider à faire prospérer votre épargne quelles que soient les circonstances.

Franchement : préféreriez-vous rester là, bras croisés, à attendre les conséquences pendant que nos dirigeants continuent leur grand numéro de cirque politique ?

Voulez-vous dépendre des explications complaisantes de la presse grand public sur ce qui se passe dans notre économie ?

Voulez-vous que le système bancaire -- BCE en tête -- garde les rênes de votre argent pour en faire ce qui lui chante en fonction de ses erreurs du jour ?

Ou bien préféreriez-vous connaître la vérité -- et découvrir quelques manières simples de vous préparer à ce qui pourrait être plus grand désastre économique et financier de notre époque ?

Si vous avez choisi la vérité, alors permettez-moi de me présenter...

Je suis Simone Wapler, ingénieur et spécialiste de l'investissement. Je vous préviens d'emblée, mes travaux ne sont pas commandés par de grandes institutions publiques ou privées, ni banques, ni ministères. Je ne cherche pas les ors de la République.

Si je cherche quelque chose... c'est plutôt votre attention.

Mon objectif est simple : il ne s'agit pas ici de briller dans les dîners mondains mais de vous aider à faire fructifier votre patrimoine et le transmettre à vos enfants.

Depuis 13 ans, j'étudie l'impact des politiques économiques sur la vie de tous les jours et sur les patrimoines des Français. Le vôtre, le mien. Je décortique aussi l'incapacité de l'Etat à se réformer. En 2012, j'ai publié un livre : Pourquoi la France va faire faillite. A mon étonnement il s'est vendu comme des petits pains ; en quelques semaines il était épuisé. La suite, Main basse sur votre argent, a été publiée en 2013... avec le même succès.

Mes lecteurs les plus fidèles pourraient vous dire que je leur ai recommandé mon premier placement anti-crise dès 2003 : l'or physique. Pourtant, me direz-vous, l'or n'est plus vraiment un placement à la mode. Le métal jaune a dévissé de 150 $ entre le 12 et le 15 avril 2013, mettant tous les investisseurs en émoi, et il a du mal à remonter la pente. Pour autant, la plus-value latente de ceux qui ont suivi ce conseil est encore de +90% à l'heure où j'écris ces lignes.

Quant aux analystes qui constituent le reste de mon équipe, ils ont prévu quasiment tous les grands événements financiers de la décennie passée avec une exactitude à peu près sans égale.

Hausse puis éclatement de la bulle des dot.com... effondrement des subprime aux Etats-Unis... chute du dollar US et hausse de l'or... crise de la Zone euro et de la dette des Etats... A chaque fois, nous avons eu une longueur d'avance sur la presse grand public.

Mais je n'ai pas préparé ce message pour vous parler de notre historique. Le passé est le passé.

Il s'agit simplement de vous aider à reprendre la main sur votre épargne, votre argent et, en fin de compte, votre vie... alors que, partout, désinformation et répression financières règnent.

Il suffit de regarder ce qui se passe autour des banques centrales...

 

Les manipulations des banques centrales

C'est bien connu : Jean-Claude Trichet, Ben Bernanke, Mario Draghi et tous les autres sont des héros. Des sauveurs de l'économie. Ils nous ont protégés contre le terrible monstre de la déflation, ils ont réussi à créer une reprise économique.

Ah vraiment ?

Voyons un peu... En 2012, la "croissance" du PIB en Zone euro avait reculé de -0,5%. Soyons justes : sur 2013, les derniers chiffres (concernant le deuxième trimestre) montrent qu'on est clairement sortis du marasme avec un PIB enregistrant la hausse spectaculaire de... 0,3%.

En France, la croissance a été nulle en 2012 -- et on se hisse péniblement à 0,5% entre le premier et le deuxième trimestre 2013.

Le chômage ? Eh bien...

Citation Michel Sapin


Citation François Hollande

Citation JM Ayrault

En réalité, le taux de chômage atteignait les 12,2% sur l'ensemble de la Zone euro en septembre 2013 -- un record. En France, il est à 11% actuellement, et il devrait augmenter encore en 2014.

(En plus, comme nous le verrons dans quelques lignes, ces chiffres officiels sont en fait faussés... et un autre indicateur montre que la situation est encore plus inquiétante. Nous y reviendrons).

Et on veut nous faire croire à la croissance et à la sortie de crise ?  

Citation Christine Lagarde vert

Mais il est vrai que des moutons paisibles et rassurés sont plus faciles à tondre...

La vérité, c'est que les banquiers centraux ont rajouté de la dette à la dette... ils ont manipulé à la baisse les taux d'intérêt... ils ont créé des tombereaux de fausse monnaie... Et tout cela pour nous leurrer.

Car c'est cela, la manipulation des banques centrales. Faire croire que :

- l'augmentation de la dette publique est la croissance de l'activité économique.
- les mauvaises créances sont vraiment de l'argent.
- les banques sont solvables.
- les gouvernements sont solvables.

Et pour cela, elles ont recours à des formes de manipulation aussi perverses que néfastes.

La BCE a par exemple fixé depuis des années un taux directeur très faible pour faire croire que le risque n'existe pas et flouer les épargnants.

Ici, permettez-moi quelques explications de fond mais importantes pour comprendre comment on essaie de vous faire prendre des vessies pour des lanternes... et ainsi ne plus être la dupe du système.

Vous avez sans doute entendu parler du taux directeur -- ou taux de refinancement. C'est le taux auquel les banques peuvent emprunter de l'argent auprès de leur banque centrale pour une durée courte (une semaine).

Dans le cas de la BCE, ce taux est passé de 4,25% en 2008 à 0,50% actuellement.

Or la finance fonctionne sur le principe "risque/rendement". Plus le risque est élevé, plus le rendement (le taux) monte. Normal : le prêteur veut être récompensé de sa prise de risque. Sur un marché libre, les taux tendent à grimper lorsque les risques augmentent, ce qui permet une régulation naturelle du crédit.

Sauf que nous avons actuellement des taux bas en Zone euro... et une situation économique et financière tout aussi fragile et hasardeuse qu'en 2009.

Baisser les taux lorsque la situation est en réalité dangereuse revient à manipuler le marché.

Car tout se fixe en fonction du taux directeur qui constitue le plancher. Les prêts des banques entre elles, les obligations émises par les gouvernements, celles émises par les entreprises, les prêts aux entreprises, les prêts aux particuliers tant pour l'immobilier que pour la consommation. Tout.

Des taux artificiellement bas favorisent les emprunteurs mais flouent les prêteurs -- c'est-à-dire les épargnants qui prêtent de l'argent qu'ils ont vraiment gagné : vous.

Résultat : vous avez une rémunération plus faible que celle que vous devriez avoir compte tenu du risque réel que vous prenez.

Et comme si cela ne suffisait pas, la BCE a également prêté de l'argent qu'elle a créé de toutes pièces.

Là encore, la manipulation est masquée dans un brouillard de termes techniques et de déclarations ambiguës -- pour mieux faire passer des manœuvres pas très nettes. Voici en quelques mots ce qui se passe :

Depuis la crise de 2008, les banques rechignent à se prêter entre elles, étant bien conscientes du véritable état de leurs bilans respectifs !

Le système étant donc menacé de paralysie, la BCE est intervenue. Elle a mis en place les fameux LTRO -- ce qui signifie "opérations de refinancement à long terme", en français financier... et "achat de créances pourries à l'aide d'argent créé à partir de rien", en français normal.

Dans le cadre des LTRO, en effet, la BCE crée de l'argent en acceptant en gage des créances pourries apportées par les banques commerciales à qui elle prête.

Fin 2011 et début 2012, la BCE a ainsi donné plus de 1 000 milliards d'euros aux banques commerciales pour faire croire que tout allait bien dans la finance. Depuis, les banques auraient réussi à rembourser 275 milliards d'euros selon la presse financière.

Mais en septembre dernier, Mario Draghi indiquait que les banques centrales ont remboursé "une grande partie" des deux premiers LTRO. Il se félicitait aussi :

Citation Mario Draghi

Visiblement, nous n'avons pas les mêmes notions d'arithmétique que M. Draghi. Selon nous, une grande partie de 1 000 milliards d'euros, ce serait plus de 500 milliards... Mais sans doute les banques ne sont-elles pas sujettes aux mêmes lois mathématiques que nous autres communs des mortels.

Il n'en reste pas moins deux questions intéressantes. Avec toutes ces bonnes nouvelles...

... Pourquoi les LTRO sont-ils à nouveau à l'ordre du jour, M. Draghi n'excluant pas une troisième opération de refinancement ?...

... Et si l'on se penche un peu sur le détail des finances de la BCE, on trouve une rubrique "concours en euros à des établissements de crédit de la Zone euro liés aux opérations de politique monétaire", avec un montant de plus de 775 milliards d'euros, dont 679 milliards pour les opérations de refinancement à plus long terme.

Là encore, pourquoi de telles sommes si les banques sont capables de se débrouiller entre elles et de se faire confiance ?

La vérité est simple : les banques ont trop prêté. Faute de croissance économique, les créances deviennent de plus en plus douteuses ; pour masquer ces pertes, on maquille une crise de solvabilité (la banque devrait s'asseoir sur ses mauvaises créances, quitte à faire faillite) en crise de liquidité (la banque a simplement une fin de mois difficile à passer).

Allez, ça finira bien par s'arranger et la croissance reviendra un jour, n'est-ce pas  ? Et en attendant on continue les tripatouillages monétaires...

Ces opérations mystérieuses pour le profane sont bien des manipulations monétaires dont le but inavoué est de masquer la profonde insolvabilité de nos banques "trop grosses pour faire faillite".

Et en échange de ces bons et loyaux services, les banques continuent à avaler les créances douteuses de la Grèce, du Portugal, de l'Irlande, de l'Espagne, de l'Italie... et de la France !

Une fois encore, on joue à "je te sauve, tu me sauves... et le contribuable paiera !"

 

"Et alors ?"

Franchement, je ne vous blâmerais pas si, arrivé à ce stade, vous vous posiez cette question.

"Et alors ? En quoi est-ce que ça me concerne ? Tout ça, c'est des trafics qui n'ont rien à voir avec moi, que ces messieurs se débrouillent avec leurs milliards, de toute façon, depuis le temps qu'on nous prédit une catastrophe et qu'elle n'arrive pas"...

Le seul problème avec ce raisonnement, c'est qu'il est risqué.

Ce n'est pas parce qu'un désastre n'est pas encore arrivé qu'il n'arrivera jamais. Demandez aux responsables de la centrale atomique de Fukushima... ou aux dirigeants de l'ex-Lehman Brothers.

Et c'est aussi exactement ce que veulent les autorités. Que vous restiez sans bouger, confortablement installé dans des certitudes, "la tête dans le sable"... pendant qu'elles s'occupent de régler leurs petites affaires avec votre argent.

Ne vous y trompez pas. C'est votre épargne qui est en jeu. Votre retraite. L'avenir de votre famille. Et le niveau de vie que vous tenez sans doute pour acquis en tant que Français. Ce n'est pas une déclaration que je fais à la légère.


Regardez autour de vous : vous verrez les signes de déclin se multiplier.

  • De plus en plus d'entreprises ferment ou sont en difficulté -- y compris des noms aussi connus que La Redoute, Hédiard ou encore Alcatel. Plus de 13 100 sociétés ont été placées en redressement ou en liquidation judiciaire, ou encore en procédure de sauvegarde, au troisième trimestre 2013.
  • Au classement des pays les plus dynamiques au monde compilé par le groupe d'audit international Grant Thornton, la France a un score tout juste médiocre de 55 points sur 100... derrière les Philippines !
  • Morosité, chômage, manque d'opportunités... les Français quittent le pays. Ils ont été 35 000 à s'expatrier en 2011 (derniers chiffres connus) -- soit une hausse de 62% en un an. Il est à noter que les jeunes, la force vive d'un pays, constituent plus du tiers (37%) des émigrants...
  • La France détient en revanche un quasi-record mondial en matière de pression fiscale : avec un taux de 56,6% de prélèvements obligatoires, elle est deuxième au podium des impôts, juste après la Belgique.
     
  • Une étude de l'Institut Molinari montre que pour disposer de 100 euros de pouvoir d'achat réel, votre salaire doit être en fait de... 230 euros !

Citation Molinari

Et je pense que cela va empirer. Toujours plus d'impôts pour toujours moins de qualité de vie à mesure que les caisses de l'Etat se vident et que notre pays se sclérose.

 

Ce qui pourrait vous attendre d'ici la fin de la décennie...

Si les choses continuent sur cette voie, l'Etat français pourrait se retrouver en situation de défaut -- exactement comme la Grèce ou Chypre.

Imaginez ce qui se passerait dans ce cas : le temps de réaction pour les appels à la police ou aux pompiers deviendrait radicalement plus lent... voire s'arrêterait. La collecte des ordures se ferait non plus plusieurs fois par semaine... mais une fois par mois, et encore. L'état des routes irait en se dégradant, tout comme la sécurité dans des endroits que vous considériez sûrs.

Santé, travail, voyages, prêts bancaire... tout cela pourrait devenir un véritable parcours du combattant -- ressemblant plus à ce qu'on a l'habitude de voir dans un pays du Tiers-Monde que dans un pays occidental "développé".

Nos politiques multiplieront alors les réunions d'urgence, les déclarations d'intentions et autres "solutions" cherchant simplement à masquer le fait qu'ils sont au pied du mur.

Rappelez-vous ce que je vous disais plus haut : confrontées à la crise de 2008, les autorités ont choisi la voie de l'endettement et de la création monétaire, pourvoyeuse d'inflation.

Tout indique qu'en cas de nouveau choc, elles feront exactement la même chose. Et ces décisions prises en pleine panique pourraient détruire votre patrimoine et réduire à néant votre épargne... tout en faisant augmenter le prix de ce que vous payez au quotidien pour des choses aussi essentielles que le lait, le pain et le carburant.

Au pire, nous pourrions assister à des manifestations et des émeutes.

Inutile de vous rappeler les scènes auxquelles nous avons assisté dans les rues d'Athènes ou de Chypre en 2010 et 2013 respectivement ; il suffit de voir ce qui s'est passé lors des débats sur le mariage homosexuel, ou, encore plus récemment, autour de l'écotaxe en Bretagne, pour constater que la population française a les nerfs à fleur de peau.

Le chaos dans les rues ne sera plus une chose que vous regardez depuis votre fauteuil au journal de 20h, affectant des pays éloignés. La situation pourrait dégénérer jusqu'à amener la violence dans votre ville... votre quartier.

Tout cela peut vous sembler parfaitement incroyable pour l'instant. Mais je vous en prie, lisez ce message jusqu'au bout avant de vous décider.

J'aimerais également préciser que je n'ai pas envie que toutes ces choses se produisent. Et je n'ai pas non plus d'intérêt à jouer les oiseaux de mauvais augure. En fait, j'espère même que je me trompe sur l'issue des événements.

Mais je ne suis pas prête à faire dépendre mon avenir d'une chose aussi fragile qu'un "j'espère". Et si je vous écris aujourd'hui, c'est parce que je pense que vous êtes comme moi.

Avec quelques mesures simples, vous pourriez protéger votre famille et construire une "forteresse" autour du patrimoine pour lequel vous avez travaillé si dur.

Je vous montrerai toutes ces étapes dans un instant.

Je ne vous demanderai pas de faire une donation à un parti... de rejoindre une association... ou de signer une pétition. Nous ne sommes pas une structure politique. Nous publions des idées... des stratégies... et des techniques qui vous aideront à comprendre les grandes tendances économiques et financières et à investir en conséquence.

Je cherche simplement à vous aider à éviter les conséquences graves qui suivent souvent les virages historiques majeurs.

Vous pensez peut-être que ce que je dis semble "gros comme une maison". Mais rappelez-vous...


Il y a des années, en 2006-2007, quand mon équipe d'analystes et moi-même avons publié le simple avertissement que les marchés ne montent pas jusqu'au ciel et que la situation des subprime commençait à être dangereuse... les gens se sont simplement moqués de nous.

Vous savez déjà ce qui s'est passé en 2008. Le marché boursier s'est effondré. Le CAC 40 a été divisé par deux ou presque en un an. Durant la crise qui s'est ensuivie, des millions de personnes ont perdu leur emploi.

Lorsque nous avons commencé à conseiller à nos lecteurs d'acheter de l'or comme moyen de se protéger contre l'explosion de dette des Etats partout dans le monde et des excès d'impression monétaire, on nous a regardé bizarrement. On nous a traités de fous, de dépassés.

C'était il y a une décennie, quand l'or se vendait 253 $ l'once. Aujourd'hui, il dépasse les 1 300 $.

J'ai bien conscience que le message que vous avez sous les yeux peut être difficile à digérer, surtout en regard de ce que livrent les médias grand public au quotidien. En surface, mes accusations sont si radicales que nombre de gens essayeront de les réduire à néant en m'accusant d'avoir des motifs politiques. Ce n'est pas le cas.

Simplement, j'en ai assez d'être prise en otage par des "entités" corrompues et incompétentes, qui décident à ma place et n'ont selon moi absolument pas prouvé leur capacité à nous sortir de la crise.

Et je vais partir du principe que si vous m'avez lue jusqu'ici, c'est parce que vous êtes du même avis que moi... Alors continuons notre exploration des raisons de la crise -- et ce que vous allez découvrir pourrait bien vous choquer.

 

L'Etat est corrompu... et vous corrompt !

Citation Merkel

8 000 euros par habitant, c'est le montant moyen des prestations sociales que verse la France.

La France est le deuxième pays au monde pour ces dépenses de redistribution... alors que nous n'arrivons qu'au vingtième rang en termes de PIB par habitant.

La très grande majorité de ces prestations sont versées sans conditions de ressource. Les allocations diverses pèsent 30% du budget des ménages. Autrement dit, les électeurs sont de plus en plus financièrement dépendants de l'État.

Le secteur privé ne représente plus que 43% de l'économie française, 57% de l'activité provenant du secteur public, contrôlé par l'Etat. Pour avoir plus, il faut plus d'Etat.

C'est très clair : le système actuel rend les gens et le secteur privé de plus en plus dépendants des largesses du gouvernement.

Qu'il s'agisse de gagner des voix ou de plaire à un lobby qui saura vous renvoyer l'ascenseur... les politiques (et ce quelle que soit leur couleur politique, croyez-moi) jouent tous le même jeu. Il n'y a qu'une seule règle : choisir à qui on va donner et à qui on va prendre. Et un seul but : conserver les électeurs en situation de dépendance... afin d'augmenter son influence politique.

C'est aussi simple que ça.

Et c'est pour cette raison que je dis que l'Etat vous corrompt, vous personnellement. Chaque électeur a un intérêt financier à voter pour le système qui va lui donner le plus et lui prendre le moins.

L'Etat intervient partout, fausse les règles économiques, déforme le système financier, pèse sur les revenus et les bénéfices, oblige entreprises et individus à faire des choses qu'ils n'auraient peut-être pas décidé par eux-mêmes. Tout est brouillé.

Le summum du cynisme a été atteint le 22 décembre 1989, lorsque les élus de l'Assemblée nationale se sont auto amnistiés dans l'affaire du financement occulte du Parti socialiste. L'Assemblée législative s'est assise sur ses propres lois et a décidé que les représentants du peuple sont au-dessus de celles-ci.

Comment voulez-vous qu'un pays fonctionne sainement dans de telles conditions ?

Soyons clairs, certaines dépenses de redistribution sont ponctuellement indispensables -- voire vitales pour ceux qui les reçoivent. Une société doit faire des choix d'assistance de ses membres confrontés à de graves accidents de la vie.

Mais lorsqu'un pays champion du monde des dépenses publiques n'affiche pas des taux de pauvreté ou de chômage enviables et régresse dans le classement des pays riches... il faut se poser des questions primaires telles que "où va l'argent ?" et "à qui profite ce système ?"

Parce qu'il y a une chose à ne pas oublier : tandis que les dépenses de redistribution ont augmenté, il en est allé de même pour...

... les impôts
... la dette publique
... le taux de chômage.


Il suffit de comparer la situation de la France en 1978 à celle de 2012 pour constater la dégradation dramatique de notre pays depuis la fin des Trente glorieuses :

NB : Tous les chiffres notés * sont en euro constant, c'est-à-dire corrigé de l'érosion monétaire

 
1978
2012
Déficit en milliards d'euros
1,20
81,4
Dette en milliards d'euros
72,80
1 833,8
Part du secteur privé dans l'économie en %
56
43
Revenu disponible par habitant en euros*
14 710
20 455
Dette par habitant en euros *
4 608
28 788
Taux de chômage en %
4,4
10,2
Revenu disponible par habitant diminué de la dette en euros*
10 102
- 8 333

En un mot, la croissance française est un mythe, un leurre, un fantôme. Que de promesses de lendemains qui chantent depuis les années noires des chocs pétroliers ! 

Et qu'avons-nous récolté en fin de compte ? De l'inflation, des dévaluations, du chômage de masse, des impôts et de la dette qui va devenir bien trop lourde à porter... Car elle grossit chaque année, et nos créanciers, eux, pourraient perdre patience.

Il suffirait que les taux à long terme augmentent de quelques points pour que la France se retrouve dans des difficultés aussi aiguës que celles de la Grèce, du Portugal ou de l'Espagne.

En s'endettant sans espoir réaliste de remboursement, les gouvernements vous ont acheté de la fausse prospérité... et le plus grave, c'est qu'ils le savaient parfaitement !

Citation Jospin

Citation Fillon


Citation Sapin

Tout occupés à soudoyer les électeurs pour s'arroger le pouvoir, nos dirigeants ont choisi de ne pas lever les impôts nécessaires au financement de ces promesses. L'impôt aurait permis à chaque citoyen de prendre la mesure de leurs véritables coûts... et d'arrêter ce processus fatal.

Mais l'Etat a préféré le mensonge... et repousser les problèmes à plus tard, en endettant les générations futures, qui devront payer les engagements pris (et reniés) par des autorités irresponsables et parjures.

 

Pourquoi, en plus, vous ne pouvez pas compter
sur la presse pour vous donner les bonnes informations

Nous en sommes désormais presque arrivés à la fin de mon "réquisitoire" -- où je vous en dirai plus sur les trois mesures simples que vous pouvez prendre dès à présent pour éviter d'être la victime des mensonges et des manipulations.

Mais d'abord, j'aimerais vous montrer en quoi les médias ont leur part de responsabilité dans la situation actuelle...

Selon moi, la presse et les médias doivent représenter un "quatrième pouvoir" face aux pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Mais en France, ce quatrième pouvoir n'a plus guère de poids -- à part quelques organes de presse alternative.

C'est logique : comment la presse et les médias pourraient-ils dénoncer le capitalisme de connivence ou le capitalisme étatique ? Ils reçoivent des subventions !

Entre 2009 et 2011, les aides publiques directes et indirectes versées à la presse ont atteint le montant de cinq milliards d'euros. Rien que sur l'année 2013, elles se monteront à 684 millions d'euros.

Comme le dit le proverbe, "on ne mord pas la main qui vous nourrit"... que ce soit celle de l'Etat ou des annonceurs lobbyistes.

Et il n'y a pas que les organes de presse qui reçoivent de l'argent public. Les journalistes ont leur niche fiscale -- un abattement spécial dont le manque à gagner en recettes fiscales se chiffre à 60 millions par an.  

Si l'on divise ce chiffre par le nombre de journalistes en France -- 37 286 --, on obtient 1 609 euros de réduction d'impôt par journaliste.

Citation Fillon

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : je ne pense pas qu'on puisse obtenir de parole vraiment critique de la part de gens ainsi subventionnés, payés, "achetés" par l'Etat lui-même.

De Valérie Trierweiler à Audrey Pulvar en passant par Béatrice Schönberg, beaucoup de journalistes ont en outre des conjoints ou compagnons appartenant au monde politique. La mode de l'union libre fait qu'il est difficile pour l'auditeur ou le lecteur de faire le rapport entre l'interviewé et l'intervieweur.

Mais ceci ne serait presque que de la nourriture pour presse people s'il n'y avait pas plus grave encore...

Souci de faire de l'audience, recherche du sensationnalisme, manque de culture économique et financière : les médias grand public semblent désormais se contenter de reprendre les propos de nos politiques sans vraiment les remettre en question.

Ils cherchent la "petite phrase" qui va faire le buzz, se lancent dans des surenchères et de la provocation... mais si l'on reprend l'exemple de la campagne présidentielle 2012, par exemple, on constate que les sujets importants comme la dette, le déficit public ou l'interventionnisme de l'Etat ont été complètement éludés.

Mais ce qui est peut-être le plus grave, c'est le rabâchage servile des grandes statistiques économiques.

PIB, chômage, consommation des ménages, inflation... on se contente de vous resservir les données officielles -- sans souci de creuser un peu plus loin, sans chercher à voir comment ces statistiques sont compilées, bref sans la moindre distance ou relativisation.

Or ce sont là des données cruciales, qui donnent un éclairage tout différent aux circonstances économiques selon la manière dont elles sont calculées.

Permettez-moi de vous donner quelques exemples...

 

Les VRAIS chiffres de l'économie française

Prenons le sacro-saint PIB, par exemple
On se congratule dans la presse de ce qu'il est prévu à +0,2% pour 2013, signant une sortie de la récession, etc.


Ce qu'on omet de préciser... c'est que le PIB tient compte aussi de l'activité de l'Etat -- y compris du déficit !

Si l'on enlève cette donnée-là -- c’est-à-dire si l'on s'en tient aux entreprises privées créant de la richesse sur notre territoire... nos calculs montrent que pour 2013, il faut plutôt s'attendre à un recul de 0,1%.

La reprise est-elle toujours aussi tangible ?

Et si on s'intéressait à l'emploi ?
Comme je vous le disais plus haut, le taux de chômage officiel est de plus de 11% à l'heure où j'écris ces lignes. C'est déjà assez catastrophique en soi.

Maintenant... faisons ce que ne fait pas la presse grand public, et regardons un peu plus loin, de l'autre côté de l'équation : le taux d'emploi, c'est-à-dire la proportion de personnes disposant d'un emploi parmi la population en âge de travailler.

Contrairement au taux de chômage, cette statistique n'est pas soumise à des manipulations du genre "chômeurs catégorisés à tort comme handicapés", "incitation au renoncement lorsqu'on est un chômeur en fin de droit", etc., qui permettent de faire discrètement baisser un chiffre par trop embarrassant.

Et que nous dit le taux d'emploi français ? Eh bien... il est à 63,9%. Le calcul est vite effectué : cela fait une bien plus grande proportion de "sans emploi" que les 11% cités plus haut...

Quant à la dette publique...
Là encore, tout est question de calcul. Lorsqu'on rapporte la dette publique au PIB, la presse nous donne des chiffres aux alentours des 92%.

Mais si l'on compare -- ce qui semblerait assez logique -- la dette publique avec les recettes publiques, c'est-à-dire les entrées et les sorties, comme dans tout budget "normal", alors là... c'est bien différent.

Selon nos calculs, cette "dette fiscale" représenterait en fait 626,3% des impôts levés !

Je pourrai continuer ainsi pendant encore longtemps -- mais je ne veux pas non plus vous assommer sous les chiffres. L'essentiel est que vous compreniez qu'il ne faut pas vous contenter de ce que vous servent les médias.

Je ne dis pas que leurs informations sont fausses ou inutiles ; nos calculs aussi peuvent être discutés, bien sûr. Mais pour avoir un regard lucide sur le système actuel... il faut aller plus loin. Qu'il s'agisse de votre information personnelle, des choix que vous faites pour votre argent -- ou, en fin de compte, de votre choix de vote --, il est essentiel de pouvoir prendre vos décisions en toute connaissance de cause.

Et nous sommes là pour vous y aider.

Nous vivons principalement des abonnements de nos lecteurs -- ce sont à eux que nous devons des comptes. Nos moyens sont relativement modestes par rapport à ceux des grands groupes de presse/radio/télévision.

C'est précisément cette indépendance qui nous permet de vous apporter un éclairage différent, sans langue de bois... et dont le but est de vous enrichir, au propre comme au figuré.

Pour se sortir du pétrin dans lequel il se trouve actuellement, l'Etat français n'a que deux solutions. L'inflation, qui dissout votre épargne... ou le défaut, qui l'anéantit.

La crise que nous traversons actuellement pourrait se révéler l'une des plus graves de l'Histoire. Et nos dirigeants sont occupés à semer les germes d'une crise encore plus grave. Tout cela se produit en ce moment même.

Certes, ce n'est pas facile à accepter. Vous pouvez d'ailleurs continuer à nier les conséquences. Vous pouvez continuer à espérer que le gouvernement sera toujours là pour vous sauver la mise...

Ou vous pouvez agir maintenant pour vous protéger.

Le choix est entre vos mains.

Si vous préférez reprendre le contrôle, et agir pour la protection de votre épargne, il existe trois mesures que je vous recommande de prendre immédiatement.

Si je me trompe, si mon analyse est fausse... vous n'aurez rien perdu que le temps passé à découvrir et appliquer cette stratégie. En revanche, si tout se passe comme je le prévois, vous pourriez vous en sortir bien mieux que le reste des investisseurs.

Rien qu'en lisant ce message, vous avez déjà pris de l'avance sur des millions de Français. Contrairement à eux, vous êtes informé de la réalité de la situation.

Maintenant, en prenant ces trois mesures simples sans attendre, vous pourriez être en route pour la sécurité... alors que le désastre s'abat sur notre pays.

Ces trois mesures, je les détaille dans un rapport exclusif, que j'ai intitulé La France va faire faillite : comment mettre votre patrimoine à l'abri.

Ce rapport m'a demandé, à moi et à mon équipe, de très longues heures de travail. Mais il me semblait essentiel de vous donner des armes qui vous aideront à surmonter les très graves difficultés qui nous attendent.

A commencer par mon...

 

SECRET N°1 :
Votre antidote contre le mensonge de la fiabilité
des obligations souveraines françaises

Les obligations françaises pourraient bientôt n'avoir pas plus de valeur que le papier sur lequel elles sont imprimées. La faillite et l'inflation mettront à mal les titres du Trésor français... et l'euro dans lequel ils sont libellés.

Si vous avez des obligations françaises dans votre patrimoine, je n'aurais qu'un conseil : débarrassez-vous-en. Sans attendre. Et concentrez-vous sur une autre catégorie de titres, qui pourraient profiter de ce terrible engrenage : les obligations de pays émergents.

C'est simple : si la faillite de la France et la dévalorisation, voire le délitement, de l'euro se produisent... les monnaies des économies émergentes se valoriseront. C'est mécanique. Ces pays ont déjà pris des mesures pour lutter contre l'inflation, et les taux d'intérêt y sont déjà plus élevés : deux facteurs de profit potentiel sont ainsi à portée de main... tout en vous permettant de "sortir" votre argent des marchés développés -- qui sont désormais plus dangereux que les marchés émergents.

Rassurez-vous, il ne s'agit pas d'aller risquer votre argent dans des pays dangereux, sur des marchés difficiles et illiquides. Non... j'ai soigneusement sélectionné pour vous un placement unique, que vous pouvez acheter en toute simplicité et en toute sécurité depuis la France.

Ce titre vous permettra -- en une seule position -- de profiter du potentiel d'un pays émergent soigneusement sélectionné pour sa solidité. L'objectif de cette stratégie est de vous permettre d'avoir en fond de portefeuille un titre qui évoluera et mûrira au fil des ans, en même temps que ce pays en plein développement.

Réfléchissez-y : je vous propose d'échanger les titres de pays en pleine crise, dont la monnaie ne tient plus qu'à un fil, contre un investissement simple dans une zone géographique vigoureuse, en pleine croissance... et qui a tout l'avenir devant elle.

Et ce n'est pas tout. Permettez-moi de vous présenter la deuxième étape de ma stratégie de survie financière...

 

SECRET N°2 :
Ayez de l'or, du physique, du vrai,
c'est également indispensable

Une telle recommandation peut paraître surprenante. Après tout, l'or a subi un gros revers courant avril 2013, passant sous les 1 500 $ l'once.

Mais il ne faut pas perdre de vue le contexte plus large. Au plus fort de la crise du crédit subprime, les autorités voulaient de l'inflation, voulaient que leur monnaie soit faible face au dollar, lui-même faible. Les autorités ont donc imprimé beaucoup de papier monnaie sans aucune contrepartie.

Le papier s'est multiplié, mais pas la richesse. Et l'énorme cohorte des chômeurs met les prix des biens et services sous le boisseau.

Un rapport de l'Organisation internationale du travail daté d'avril 2012 soulignait la gravité de la situation de l'emploi dans le monde. "202 millions de personnes seront au chômage cette année, six millions de plus que l'an passé", selon l'OIT.

Les autorités voulaient de l'inflation. Elles ne l'ont pas obtenue. L'argent imprimé est resté bloqué dans le circuit financier. Jusqu'à quand ?

L'argent imprimé est une malhonnêteté. Il donne du pouvoir d'achat sans contrepartie de travail. Pour un individu, cela s'appelle être un faux monnayeur et c'est l'un des crimes que les Etats considèrent comme le plus grave, juste derrière l'homicide. Pour un Etat, en revanche, cela s'appelle des "mesures non conventionnelles", du quantitative easing, du twist, de la création monétaire. Mais le résultat est le même : c'est de l'argent obtenu sans recettes fiscales, sans pression fiscale.

Comme le dit Dylan Grice, économiste de la Société Générale, dans une note intitulée Un marché honnête : 10 000 $ l'once d'or est-elle une juste évaluation ? (The market for honesty : is $10 000 gold fair value?) :

"Laissez-moi vous expliquer pourquoi j'estime qu'imprimer de la monnaie est un comportement fondamentalement malhonnête. Imaginez la manière dont cela fonctionne. Quand la Banque centrale accroît la masse monétaire de 1% pour un coût nul, où cet argent va-t-il ? Réponse : sur le marché des obligations gouvernementales. Puisque imprimer de l'argent pour acheter des obligations souveraines ne coûte rien, les recettes du gouvernement sont obtenues gratuitement. Bien sûr, les autorités achètent ces obligations sur le marché secondaire plutôt que directement auprès du gouvernement et on simule une transaction entre le gouvernement et sa banque centrale. Toutes les parties revendiquent une séparation entre la politique monétaire et la politique fiscale. Mais c'est seulement un simulacre. En émettant des obligations qu'il se revend, le gouvernement paraît avoir miraculeusement augmenté ses recettes sans avoir débité quiconque. [...] Cependant, l'argent gratuit n'existe pas et ne peut exister. Quelqu'un, quelque part, doit payer. Mais qui ? C'est là où la malhonnêteté devient subtile car la réponse est que personne ne sait".    

.../...    

Pour la suite, voir la Stratégie de Simone Wapler   

La Stratégie de Simone Wapler est publiée par les Publications Agora France,une société à responsabilité limitée de presse au capital de 42 944,88 euros, inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris sous le numéro 399 671 809, dont le siège social est 8, rue de la Michodière – CS 50299 - 75081 Paris Cedex 02, numéro de TVA intracommunautaire FR 88399671809.    

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M
il se trouve que les particuliers, lorsqu’ils décident de revendre leurs pièces d’or, souhaitent disposer d’argent liquide à la place et le plus tôt possible. Par conséquent, ils n’hésitent pas à baisser un peu leurs tarifs de revente par rapport à ce que le marché professionnel propose. De cette manière, ils peuvent revendre au plus vite. Cela est d’autant plus prononcé lorsqu’ils souhaitent avoir de l’argent sur eux pour financer un projet qui leur tient à cœur ou pour une urgence quelconque.
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