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Publié par Jean Poche

La Banque centrale européenne (BCE) a présenté au mois d'août une étude analysant l'impact de l'industrie du capital-risque sur la création d'activité éonomique, sous forme de création d'entreprise ou de lancement de nouvelles initiatives par des opérateurs existants. ecbwp1078.pdf ecbwp1078.pdf

Examinant les performances de l'industrie dans 16 pays européens sur des périodes allant de 1988 à 1999 et de 2006 à 2007, cette étude conclut que " l'investissement en capital-risque a eu un rôle bénéfique sur la création d'activité, qui est relativement plus élevée pour les industries [...] davantage tournées vers la recherche et le développement ". L'impact économique demeure élevé une fois exclu l'investissement sous forme de prise de participations (" buy-outs "), une situation qui soulignerait l'importance des financements octroyés à un stade précoce de la création d'activité. Les auteurs sont également d'avis que l'investissement de capital-risque diminue le coût du capital-risque en route d'une activité économique et contribue à accroître le dynamisme industriel. Dans la mesure où les industries les plus concernées reposent fortement sur des actifs intangibles (propriété intellectuelle, licences, brevets), l'impact économique de ces investissements se fait surtout ressentir dans les pays qui protègent le mieux ces actifs intangibles grâce à un système juridique performant et à une économie informelle limitée.

Même si cette étude n'analyse pas la profitabilité des activités de capital-risque, ses auteurs estiment que cette activité crée de la valeur économique.

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