Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Publié par Jean Poche

Le plan de sauvetage européen, négocié par le gouvernement chypriote avec l'Union européenne (UE) pour éviter le risque réel de banqueroute du pays, suscite une panique au sein de la société chypriote.

Décidément, les technocrates des ministères des finances et de la Commission européenne, d'abord, et leurs ministres et commissaires respectifs, ensuite, font preuve d'une imagination sans limite pour se rendre aussi impopulaire qu'injuste et ... inefficace !

L'aide accordée, sous forme d'un prêt de 10 milliards d'euros, est entourée de conditions strictes. Les dirigeants européens ont en effet exigé en contrepartie l'instauration d'une taxe exceptionnelle de 6,75% sur tous les dépôts bancaires en-deçà de 100 000 euros et de 9,9% au-delà de ce seuil, applicable à tous les résidents de l'île et devant rapporter 5,8 milliards d'euros supplémentaires.

Tous les citoyens étant concernés, ils sont sortis dans la rue pour manifester contre la mise en œuvre de cet accord.

Les entreprises seront également touchées et se verront appliquer une hausse d'impôts. "La solution que nous avons choisie est douloureuse, mais c'était la seule qui nous permettait de continuer nos vies sans remous", a déclaré samedi le Président chypriote, soulignant le risque d'effondrement de tout le système bancaire de l'île.

Le plan négocié attend encore la ratification du Parlement chypriote.

Jugez-en à l'annonce faite à l'issue de la réunion de l'Eurogroupe qui a décidé de la teneur du "plan de sauvetage de Chypre" par le président de l'Eurogroupe : http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_Data/docs/pressdata/en/ecofin/136246.pdf

La machine à faire échouer le projet européen tourne à 100 000 tours/minute !

Les britanniques et autres grands amis de cette Europe là doivent se frotter les mains .... Le bateau ivre n'a plus de cap !

Il faut changer d'Union pour changer de cap ! Et vite !

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article