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Publié par Patrice Cardot

Pour la première partie de ce discours, voir : Discours de principe de Guido Westerwelle à la Société allemande de politique étrangère - première partie -

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La politique étrangère allemande est une politique de paix car elle travaille globalement pour plus de sécurité. Les intérêts de l’Allemagne en matière de sécurité sont intégrés dans l’Union européenne et dans l’Alliance transatlantique avec les États-Unis. Le désarmement est enfin reconnu comme un sujet d’avenir de la politique internationale. Je constate avec joie l’ampleur de la dynamique qui a gagné la discussion sur le désarmement, la maîtrise des armements et la non-prolifération au cours des derniers mois.
Depuis la fin de la guerre froide, les menaces nucléaires n’ont pas diminué mais au contraire augmenté. Nous avons aujourd’hui davantage d’États dotés d’armes nucléaires. Nous avons des groupes et des organisations qui ne souhaitent rien plus ardemment que d’accéder à des armes de destruction massive. C’est pourquoi les questions de non-prolifération, de désarmement et de maîtrise des armements n’appartiennent pas au passé mais sont bien une mission qui incombe aujourd’hui à l’humanité. Nous travaillons à ce que les armes de destruction massive ne deviennent pas le fléau de la mondialisation.
Le gouvernement fédéral poursuit donc à long terme l’objectif d’un monde sans armes nucléaires. À cet égard, nous soutenons les efforts de désarmement stratégique déployés par les États-Unis et la Russie. Nous saluons le fait que le gouvernement américain inscrive pour la première fois l’importance moindre de ces armes dans sa nouvelle doctrine nucléaire.
L’objectif de retirer les dernières armes nucléaires tactiques d’Allemagne reste pour moi un catalyseur d’un résultat bien plus large. Les armes nucléaires substratégiques font partie du contexte global des efforts de désarmement, elles ne sont pas détachées de la question du désarmement conventionnel et leur retrait est un projet auquel nous aspirons avec nos alliés. L’Allemagne ne fera pas cavalier seul sur ce sujet.
J’ai bon espoir que nous adopterons, lors du sommet de l’OTAN en novembre à Lisbonne, un nouveau concept stratégique qui donnera au désarmement et à la maîtrise des armements une importance dont ils n’ont plus bénéficié depuis le rapport Harmel de 1967. Suite à nos nombreux et intenses entretiens, je sais être, sur ce point, en accord avec le secrétaire général de l’OTAN qui sera notre invité demain à Berlin. Je pourrai alors aussi lui faire officiellement part de notre joie d’accueillir, en avril prochain, la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN ici à Berlin.
Au printemps, nous nous sommes engagés avec succès en faveur d’un renforcement du régime de non-prolifération et avons continué d’œuvrer lors de la conférence de révision tenue à New York pour que cet important traité soit mis en application. Nous voulons étendre les droits de contrôle de l’AIEA.
Dans le conflit nucléaire avec l’Iran, la cohésion a également porté ses fruits. Qui aurait cru il y a un an que les membres permanents du Conseil de sécurité, y compris la Chine et la Russie, exigeraient en commun une entière transparence de la part de Téhéran ? Pourtant, ils l’ont fait. Cela a été un signal fort. L’Allemagne a apporté sa contribution lors des entretiens des E3+3 et de la formulation des sanctions européennes. Ces sanctions ont – et ont toujours eu – pour objectif de faire revenir l’Iran à la table des négociations. Entre-temps, l’Iran a accepté de reprendre les négociations en novembre. Je ne me fais aucune illusion quant à l’obtention de résultats rapides, mais je suis conscient de la chance que cela représente. Il n’existe pas d’alternative aux négociations.
Le mois dernier à New York, un nouveau groupe d’États s’est réuni sous la direction du Japon et de l’Australie avec l’intention de faire progresser le désarmement et le contrôle des armements à l’échelle mondiale. Sur mon invitation, nous nous rencontrerons de nouveau dans six mois, ici, à Berlin. L’Allemagne joue un rôle moteur dans ces rencontres, car la politique étrangère allemande est une politique de désarmement.
Le désarmement se met en mouvement. Les débats sur le contrôle des armements conventionnels menés à Vienne et sur l’adaptation du traité FCE reprennent enfin. J’espère que le Congrès américain ratifiera très bientôt le nouveau traité START. Nous plaidons pour que le traité CTBT pour l’arrêt complet des essais nucléaires ne soit pas remis aux calendes grecques. Nous avons la ferme intention de tout mettre en œuvre pour que le nouveau concept stratégique donne naissance à un processus de suivi.
Le sommet de l’OTAN qui se tiendra dans quelques semaines à Lisbonne rappellera l’étroitesse de nos relations avec nos amis américains. Mais comme mon homologue américaine Hillary Clinton et moi-même nous accordons à le dire, le partenariat transatlantique ne peut plus se suffire à lui-même. L’alliance avec les États-Unis constitue notre force, car personne ne peut contribuer à la paix et au développement dans le monde aussi bien que ce partenariat transatlantique.
Le débat actuel des Américains et des Européens sur un bouclier antimissile va bien plus loin que celui que nous menions récemment encore. À l’époque, des projets bilatéraux avaient été proposés entre Washington et Prague ou encore entre Washington et Varsovie, ce qui aurait créé des zones de sécurité différente en Europe. Aujourd’hui, nous parlons de solutions communes qui ont pour objectif notre sécurité commune en Europe et qui associent étroitement la Russie. Cela ne représente pas seulement un progrès énorme, mais également une chance réelle d’établir nos relations avec la Russie sur une toute nouvelle base.
Il est remarquable que le président Dmitri Medvedev ait annoncé sa participation au prochain sommet de l’OTAN. Partout s’est imposée la prise de conscience que la sécurité et la stabilité européennes ne pouvaient être durablement atteintes qu’en incluant la Russie.
Comme l’a montré l’Histoire, un voisin puissant a toujours été une menace potentielle. De nos jours, un pays faible et éloigné constitue un défi pour la sécurité de chacun. À l’heure de la mondialisation, des États en cours d’éclatement et en échec ainsi que des conflits régionaux peuvent directement porter préjudice à notre sécurité. La gestion des crises en dehors de nos frontières contribue aujourd’hui presque quotidiennement au maintien de la sécurité à l’intérieur de nos frontières.
La stabilité de l’Afrique de l’Ouest à l’Afghanistan, en passant par le Proche et le Moyen-Orient, est décisive pour notre sécurité. Nous avons donné une nouvelle base à la mission en Afghanistan. Nous avons tiré un bilan objectif et honnête et nous sommes fixé des objectifs réalistes. Nous avons élaboré cette nouvelle stratégie à Londres et à Kaboul, en étroite collaboration avec nos alliés et surtout, avec les Afghans eux-mêmes.
La situation qui règne en Afghanistan est difficile et exige un plein engagement de la part de nos soldats, policiers, diplomates et coopérants. Mais les zones d’ombre sont parsemées de lumière. Pour la première fois, nous disposons d’une stratégie qui vise clairement et sans équivoque à confier de nouveau la responsabilité du pays aux Afghans. Cela sera complètement accompli d’ici 2014. Nous participons davantage à la formation et à la reconstruction. Et nous encourageons activement la réconciliation au sein de la société. Les moyens militaires seuls ne nous permettront pas de résoudre le problème, dont la clé réside dans une solution politique. À Lisbonne, le sommet de l’OTAN annoncera une nouvelle phase du transfert de responsabilité qui débutera l’année prochaine.
L’Allemagne et l’Europe sont également exhortées à renforcer leur engagement pour la stabilité du Pakistan. L’Afghanistan ne pourra être stable tant que la région frontalière ne sera pas pacifiée du côté pakistanais aussi. Un Pakistan prospère et démocratique constitue la clé de la stabilité et de la sécurité dans l’ensemble de la région. Lors de la rencontre des « Amis du Pakistan » organisée à Bruxelles la semaine dernière, nous avons cependant également démontré que le pays ne pouvait uniquement miser sur l’aide internationale, mais qu’il devait apporter sa propre contribution.
Ces jours prochains, je me rendrai pour la troisième fois au Proche-Orient. Nous ne devrions pas nous imaginer que nous détenons la clé d’un règlement pacifique. Mais nous voulons tout mettre en œuvre afin de promouvoir et de renforcer le processus fragile menant à une solution à deux États. L’Allemagne se sent ici responsable d’apporter sa contribution. À nos yeux, la sécurité d’Israël n’est pas négociable. Lors de la première réunion du comité directeur germano-palestinien tenue au printemps, nous avons parallèlement contribué à l’évolution des Palestiniens vers la souveraineté.
L’Allemagne joue également un rôle actif dans le cadre d’autres conflits régionaux tels qu’au Yémen ou en Somalie. Le difficile référendum prévu au Soudan en janvier 2011 pourrait compter parmi nos premiers défis au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Personne ne doit confondre lutte persévérante pour un règlement pacifique des conflits et manque de réalisme. Nos possibilités de stabiliser des États en échec ou en cours d’éclatement sont limitées. Il n’existe pas de remède miracle, comme l’Ouest a dû en faire l’expérience, parfois douloureusement. Nous pouvons apporter notre soutien. Pour ce faire, plus nous nous adapterons aux réalités culturelles et historiques, plus grandes seront nos chances de réussir. La principale condition pour surmonter la violence reste le désir de paix et la volonté de réconciliation des populations sur place. L’Allemagne continuera aussi à défendre une culture de la prudence en matière d’emploi de la force militaire. Celle‑ci demeure notre dernier argument.
Notre époque est marquée par la mondialisation. L’Allemagne en réseau vit dans mais aussi de la mondialisation. Par conséquent, une bonne politique étrangère doit se faire l’avocat de l’ouverture. Dans ce contexte, ce n’est pas tant l’échange international en soi qui représente une nouveauté, mais la vitesse dramatique à laquelle les changements s’effectuent. Jadis, l’essor ou le déclin d’une nation se décidait sur plusieurs siècles. Aujourd’hui, il s’agit de décennies.
Nous voulons participer à l’organisation de la mondialisation car celle‑ci façonnera notre prospérité, notre société, notre liberté. C’est pourquoi nous souhaitons saisir ces chances considérables que la mondialisation recèle et la doter dans le même temps d’un ensemble de règles.
Dans le cadre de la mondialisation, des volets transversaux tels que l’énergie et le climat, les matières premières, l’eau et la nourriture, la santé ou encore la démographie se retrouvent au premier plan. Ici, les milieux politiques, économiques et scientifiques sont appelés à forger des partenariats afin de parvenir à des solutions communes. Parallèlement, les conflits sévissant dans ces domaines sont plus souvent traités comme des sujets relevant de la compétence de la politique extérieure et de sécurité classique. Pour refaçonner un monde aux contours non définis et aux diverses facettes, nous avons besoin de nouveaux partenaires.
L’Amérique latine reste un continent sous-estimé. Nous avons systématiquement approfondi nos relations avec les pays d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale et des Caraïbes. L’engagement mené pour et en Afrique, où une nouvelle conscience de soi était palpable lors du sommet de l’Union africaine à Kampala, ou encore la coopération avec des partenaires tels que la Turquie, l’Indonésie, le Vietnam, le Kazakhstan et l’Arabie saoudite s’inscrivent dans une même stratégie. Nous intégrons davantage les États émergents. Participation et responsabilité vont de pair, elles concernent toutes deux la mondialisation.
Les nouveaux partenaires du G20 sont visibles. Nous voulons que le G20 crée des réseaux encore plus étroits avec le travail des Nations Unies. L’Allemagne est très intéressée par la légitimité et l’efficacité des Nations Unies ainsi que de la Banque mondiale et du Fonds monétaire et partant, par la volonté de réforme interne de ces institutions. Le monde globalisé et les intérêts de l’Allemagne requièrent ces deux aspects : de la flexibilité, d’une part, car celle‑ci permet d’associer de nouveaux partenaires, et la perpétuation d’institutions éprouvées et légitimées dans le monde entier, d’autre part. Ces deux aspects doivent avoir leur place. La plus grande légitimité revient aux Nations Unies, ce qui les rend irremplaçables.
Au début de la semaine, j’ai pu voir en Inde à quel point une société civile puissante et une élite jeune assoiffée d’éducation pouvaient stimuler le développement de leur pays. Nous pouvons observer tous les jours la manière dont la Chine, nouvelle puissance mondiale, recherche le bon équilibre entre ses propres intérêts et un comportement correct envers l’extérieur. Nous tentons de l’y aider, par exemple en dialoguant sur les droits de l’homme.
Nous voulons que le lauréat du prix Nobel de la paix, Liu Xiaobo, puisse recevoir sa distinction en personne librement. Cet homme personnifie des valeurs qui nous sont chères. La Chine peut être fière de son lauréat.
La Chine et l’Inde gagnent en importance. Mais nous n’assistons pas qu’à l’essor de pays isolés. Nous assistons à la mise en réseau croissante de l’Asie entière. Je me réjouis donc de voir que les États de l’ASEAN observent l’intégration européenne avec curiosité. Je me réjouis donc de voir que l’Europe a réussi à signer un accord de libre-échange avec la Corée du Sud.
Il y a trois jours, en compagnie d’étudiants indiens, j’ai pu constater de manière concrète que le savoir constitue la ressource décisive du monde d’aujourd’hui. L’éducation est la question sociale à l’ère de la mondialisation. À long terme, rien ne détermine davantage la progression ou le recul d’une nation que la concurrence des systèmes d’éducation. Il s’agit là du cœur de la mondialisation car il est possible d’organiser une bonne éducation quasiment partout.
Les valeurs et les intérêts vont de pair. Il n’existe presque aucun domaine pour lequel cela vaille autant que pour l’éducation. Nous nous efforçons d’exporter le système de formation professionnelle en alternance car il renforce également l’attrait du site technologique qu’est l’Allemagne. Nous nous engageons pour l’apprentissage de la langue allemande et la recherche commune dans des domaines d’avenir tels que la nanotechnologie, l’efficacité énergétique ou l’électromobilité, ces deux démarches jetant des ponts pour l’échange de savoir et ainsi pour un échange d’attitudes et de points de vue. La mobilité sociale due à l’éducation est vécue conjointement.
L’image de notre société, où l’égalité des sexes est réalité, est expérimentée en apprenant et en faisant des recherches ensemble. Le fait que près d’un quart du budget du ministère fédéral des Affaires étrangères soit consacré à la politique culturelle et éducative à l’étranger, la promotion de la langue et la politique scientifique, est une contribution à la mondialisation de nos valeurs.
Notre politique des droits de l’homme utilise également les chances que les coopérations en matière d’éducation et les relations économiques lui fournissent. À mes yeux, cela est une preuve supplémentaire que se laisser guider par ses valeurs et défendre ses intérêts sont les deux faces d’une même médaille.
La promotion des intérêts économiques allemands sur les marchés mondiaux est l’un des objectifs de la politique étrangère allemande. Cet objectif n’a en aucun cas uniquement à voir avec l’argent. Le commerce contribue à la mondialisation de nos valeurs. La prospérité et l’interdépendance créent les classes moyennes. Les classes moyennes souhaitent ce qui correspond à nos valeurs, à savoir des droits fondamentaux civils, une justice indépendante, des administrations transparentes et efficaces, moins de corruption et une responsabilité politique. Un monde dans lequel des centaines de millions de personnes s’élèvent vers les classes moyennes est un monde meilleur. Les hommes et les femmes qui sont en mesure de prendre leur propre destin en main favorisent et se battent pour une meilleure société.
Ces hommes et ces femmes sont nos alliés. Nous rendons hommage à ces citoyens lorsque nous abordons ouvertement le thème des droits de l’homme face à leurs gouvernements. On prétend parfois qu’il faut choisir entre l’engagement en faveur des droits de l’homme et de bonnes relations avec les gouvernements. Ce n’est pas ce que j’ai observé. De faux égards ne nous rapporteront aucun respect, la sournoiserie ne change rien.
De nombreux États souhaitent participer à la mondialisation, mais surtout, des milliards de citoyens s’y intéressent. La liberté individuelle est la voie royale vers la participation. Si les cultures se combattaient, il n’y aurait que des perdants. En revanche, chacun profite de la course aux meilleures idées.
Les meilleures idées comprennent les inventions. Les nouvelles technologies constituent nos exportations les plus couronnées de succès. C’est pourquoi le gouvernement fédéral soutient des projets innovants dans les domaines du climat, des infrastructures, de l’eau ainsi que des ressources. Dans le cadre d’une politique étrangère intelligente sur les matières premières, nous faisons la promotion de projets internationaux dans les énergies renouvelables, comme DESERTEC.
Ce n’est ni par égoïsme ni par altruisme que la politique étrangère allemande prétend participer au façonnement du monde globalisé, mais c’est parce que nous sommes l’une de ses parties, une partie mise en réseau de manière particulièrement étroite. Seule la conception politique peut empêcher que des dangers ne naissent pour nous aussi des mauvais côtés de la mondialisation. Le renforcement du droit international, que ce soit lors de la lutte contre le changement climatique ou de la répression de crimes contre l’humanité, y contribue de manière considérable.
Pour la politique étrangère allemande, les intérêts et les valeurs sont indissociables. La fraternité et l’amour du prochain sont des valeurs qui ne font pas de différence en fonction de la couleur de peau ou de la croyance. Je remercie tous les Allemands qui ont fait de généreux dons et se sont engagés lorsque la terre a tremblé en Haïti, ou plus récemment, alors que le Pakistan était en proie aux flots terribles du fleuve Indus. La politique étrangère n’est pas qu’une action étatique. Notre image à l’étranger est également marquée par la solidarité et la générosité de nos citoyens.
Un monde en réseau n’a pas besoin de valeurs arbitraires, mais bien plus d’un multilatéralisme qui apporte de l’ordre. Si le multiculturalisme signifie que nous devons abandonner nos critères de valeur, alors le multiculturalisme est une fausse piste. Si le multiculturalisme signifie que la diversité et la mise en réseau caractérisent plus que jamais nos vies à tous, dans notre pays et à l’échelon international, alors le multiculturalisme est une réalité.
La politique étrangère allemande défend un ordre mondial stabilisateur et régi par des règles. Un monde des normes communes et de la coopération partenariale est la meilleure condition pour la paix et le développement. C’est avec cette attitude que l’Allemagne a postulé au Conseil de sécurité. Le vote du monde a constitué, et ici la boucle de l’unité allemande est bouclée, une preuve de confiance, mais aussi un « crédit » de confiance.
Nous allons nous consacrer aux travaux des deux années à venir avec tout notre engagement. Nous ferons en sorte que le Conseil de sécurité représente lui-même la réalité de notre temps. C’est pourquoi nous souhaitons que l’Amérique latine et l’Afrique soient elles aussi représentées de manière permanente au Conseil de sécurité et que l’Asie ne reste pas plus longtemps sous-représentée non plus. L’Allemagne est également prête à endosser une responsabilité durable au Conseil de sécurité. Notre objectif à long terme est toujours d’obtenir un siège permanent pour l’Union européenne.
Nous ferons profiter le Conseil de sécurité de nos expériences, de nos possibilités et de nos propositions. Nous n’avons rien à apprendre à personne, mais nous n’avons pas non plus à nous cacher.
Merci de votre attention.

© Ministère des Affaires étrangères (AA)

 

 

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