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Publié par ERASME

Les deux premiers satellites du système Galiléo devraient être mis en orbite en août 2011. Le lancement de deux autres satellites est prévu au début de l'année 2012 et l'attribution des contrats dans les deux marchés qui restent, devrait avoir lieu au premier semestre 2011, a précisé le secrétaire général de l'Agence spatiale européenne (ESA), Jean-Jacques Dordain, dans une lettre envoyée au commissaire européen à l'Industrie Antonio Tajani. Malgré ces développements, Galiléo risque un nouveau retard si la Commission européenne ne lance pas, d'ici le printemps 2011, un nouvel appel d'offres pour la construction de huit satellites manquants de la constellation. A défaut de cette décision, ce programme européen de radionavigation par satellite, voué à garantir à l'UE un accès autonome à l'espace, sera disponible au plus tôt en 2017 au lieu de début 2014 actuellement prévu. Un milliard d'euros sont encore nécessaires (en plus des 2,4 milliards déjà investis) pour finaliser le programme. Ni les discussions actuelles sur le budget 2011 de l'UE ni le surcoût du réacteur thermonucléaire interrnational ITER ne favorisent pas le recherche des fonds pour Galiléo.

Annonçant en janvier la passation de trois des six marchés entre lesquels le système a été divisé après la dissolution en 2007 du partenariat public/privé chargé de sa mise en place, la Commission a sécurisé le lancement de dix satellites (cinq lancements chacun mettant en orbite deux satellites) et la construction des 14 satellites nécessaires (en plus de 4 satellites précurseurs déjà sur orbite) pour assurer les premiers services. 240 millions d'euros seraient encore nécessaires pour la construction des 8 satellites manquants (environ 30 millions par satellite) et 700 millions pour le lancement (le coût pour un lancement s'élèvant à environ 35 millions).

En vue de réduire le coût de lancement, la Commission a décidé, en attribuant les marchés en janvier, de poursuivre les lancements avec le lanceur russe Soyouz plutôt qu'avec Ariane 5 développé par la France.

Cette décision qui est intervenue lors de la phase de négociation qui a présidé la rencontre UE-Russie est très controversée. Il lui est reproché notamment de priver l'industrie européenne de retombées en termes d'emplois, de développement des capacités, ou encore du 'know-how' pour une différence de coût voisine de seulement 10 %.

 

Source : Agence Europe

 

 

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