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Publié par De La Boisserie

En Irak, les attentats meurtriers se sont multipliés depuis plusieurs semaines, relançant les craintes d'un retour à la guerre civile et confessionnelle.

Les violences ont repris en même temps qu'une grave crise politique qui a éclaté à la mi-décembre 2011.

Entre les chiites de l'Alliance nationale et les sunnites du bloc al-Iraqia, c'est la guerre ouverte. A à la mi-décembre 2011, le vice-président irakien, le sunnite Tareq al-Hachémi faisait l'objet d'un mandat d'arrêt pour terrorisme. Niant les faits qui lui sont reprochés, il s'est réfugié au Kurdistan autonome, estimant que les autorités judiciaires de Bagdad manquaient de neutralité. Et accusant au passage le Premier ministre, le chiite Nouri al-Maliki de monopoliser le pouvoir, le comparant même à Saddam Hussein.

Depuis, Nouri al-Maliki ne décolère pas. Il réclame non seulement la tête de Hachémi mais menace aussi d'exclure du gouvernement les membres d'al-Iraqia, le mouvement à majorité sunnite dont il fait partie. Les membres d'al-Iraqia, deuxième force politique au Parlement, ont décidé de boycotter le gouvernement et l'Assemblée.

La crise politique est donc totale. Et certains comptent en profiter. Le parti politique chiite de l'imam radical Moqtada Sadr réclame la dissolution du Parlement et des élections anticipées, tandis qu'un autre groupe chiite, des insurgés responsables d'attentats antiaméricains, demandent à présent à participer au processus politique.

 

Source : RFI

 

 

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