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Publié par De La Boisserie

Le conflit en Syrie a d'ores et déjà fait plus de 60.000 morts, ont annoncé mercredi 2 août les Nations unies, alors que les violences, en particulier à Damas, font des dizaines de victimes supplémentaires chaque jour.

Mercredi, en milieu de journée, c'est un bombardement de l'aviation gouvernementale sur un faubourg de Damas qui a transformé une station service en gigantesque brasier dans lequel ont péri une trentaine d'automobilistes pris au piège des flammes, selon des témoins.

Haut commissaire de l'Onu aux droits de l'homme, Navi Pillay a avancé le chiffre de 59.648 tués en Syrie entre le 15 mars 2011, date du début du soulèvement contre le régime de Bachar al Assad, et le 30 novembre 2012.

Ce bilan est le fruit de cinq mois d'analyses de données en provenance de sept sources différentes, a-t-elle précisé.

"Le nombre de victimes est bien supérieur à ce que nous escomptions et est vraiment choquant", a commenté Navi Pillay. "Compte tenu que le conflit n'a pas baissé en intensité depuis la fin novembre, nous pouvons présumer que, début 2013, plus de 60.000 personnes ont péri."

Elle n'a présenté aucune répartition des victimes entre rebelles, civils et soldats loyalistes, ni en fonction de l'origine confessionnelle.

Ce bilan est quoi qu'il en soit largement supérieur aux précédentes estimations.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une structure de l'opposition, faisait jusqu'à présent état de 45.000 morts confirmés mais souligne que le bilan réel est probablement bien plus élevé.

Après presque 22 mois de soulèvement, d'abord essentiellement pacifique puis par les armes, le régime de Bachar al Assad semble perdre progressivement du terrain. Il contrôle encore le centre de Damas mais les rebelles et leurs partisans sont implantés dans de nombreux faubourgs en périphérie de la capitale formant un arc de cercle à l'est et au sud de la ville.

 

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