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Publié par ERASME

L'instabilité politique va grandissant en Égypte alors que de violents affrontements ensanglantent le Caire depuis samedi 19 novembre.

Le gouvernement égyptien a présenté lundi soir 21 novembre sa démission au Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir depuis le départ du président Hosni Moubarak en février, a annoncé son porte-parole Mohamed Hijazi, cité par l'agence officielle Mena. Mohamed Hijazi a déclaré que cette démission avait été décidée " vu les circonstances difficiles que traverse actuellement le pays ", selon la Mena. Mais le Conseil suprême des forces armées a refusé cette démission, indique lundi soir la télévision égpytienne.

Depuis samedi 19 novembre, des affrontements meurtriers opposent la police à des milliers de manifestants, notamment sur l'emblématique place Tahrir au Caire. Vingt-quatre personnes ont officiellement péri dans ces heurts qui touchent plusieurs villes du pays, où une révolte populaire a poussé Hosni Moubarak au départ le 11 février.

Tutelle de l'armée

Ces violences, qui ont également fait plusieurs centaines de blessés, interviennent à une semaine du début des premières élections législatives depuis la chute de Hosni Moubarak, prévues le 28 novembre et qui doivent s'étaler sur plusieurs mois. Les manifestants réclament la fin du pouvoir militaire qui s'est installé au départ de Moubarak, qu'ils accusent de vouloir rester à la tête de l'État et de perpétuer le système répressif en place sous l'ancien président.

Essam Charaf, nommé à la tête du gouvernement en mars, était très populaire à son arrivée parmi les militants pro-démocratie, mais son image s'est ensuite ternie en raison du peu de pouvoir de son gouvernement face à la tutelle de l'armée et de la lenteur de la mise en oeuvre de réformes.

 

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